LES ÉDITOS
Sans faire preuve de paranoïa, les propriétaires fonciers ont le ressenti d'être un peu dans le collimateur de Bercy !
Le législateur a pourtant depuis des décennies mis en place des dispositifs incitatifs : se sont en effet succédés depuis 1984 entre autres, les dispositifs Méhaignerie et Quilès-Méhaignerie, Périssol, Besson, Robien, Borloo, Scellier, Bouvard, Duflot et Pinel.
Et aujourd'hui, à l'inverse, le gouvernement, sur l’impulsion du Président de la République, semble tout mettre en œuvre pour dissuader d’investir dans l'immobilier :
Le Président de la République propose même aux propriétaires de baisser de 5 € les loyers afin de pouvoir compenser la baisse des APL décidée par son gouvernement !
Ces mesures, et notamment l'IFI, pénalisent fiscalement l’immobilier par rapport aux autres types de placements et risquent de dissuader l’investissement d’autant qu’aux contraintes fiscales s’ajoutent d’autres contraintes qui rendent aujourd’hui la gestion locative d’un bien immobilier plus complexe.
Quelque soit les mesures incitatives ou dissuasives, la pierre demeure une valeur refuge.
Même si les prix de l’immobilier fluctuent, acheter un bien immobilier, financé par un prêt immobilier, permet de se constituer une épargne débouchant in fine sur une rente ou un capital.
L’investissement immobilier face aux crises économiques.
L’instabilité actuelle de l’économie mondiale invite l’ensemble des investisseurs à se méfier de la finance et des investissements boursiers.
Ces placements à risque sont moins plébiscités par les français que les placements sans risque qui permettent de récupérer, à la sortie, au moins le capital investi.
Même si de façon cyclique, les prix de l’immobilier fluctuent, sur un cycle long, le capital investi est souvent récupéré à la revente.
Si certains investissements permettent du rendement sur la durée, l’immobilier semble beaucoup plus résistant face aux crises économiques.
L’investissement immobilier pour se constituer un revenu différé.
La fragilité des régimes de retraite obligatoire, dits de répartition, en raison notamment des évolutions démographiques, motive chacun à se constituer un patrimoine immobilier, afin :
dans un premier temps d’être propriétaire de sa résidence principale
puis à investir dans la pierre pour dégager un revenu locatif, destiné à assurer une rente complémentaire aux rentes viagères qui seront servies par les régimes de retraite tendanciellement en baisse.
L’investissement immobilier en matière de succession.
Un ménage ayant épargné toute sa vie en assurance vie en vue de se constituer un complément de retraite, devra faire face à un choix important : s’il fait le choix de sortir son capital placé en rente viagère, il ne laissera rien à ses enfants.
Pour garantir un capital au moment de la succession, il est contraint de ne pas toucher à son économie.
S’il a fait le choix de l’investissement immobilier locatif, il pourra transmettre à ses descendants à la fois le bien immobilier, mais aussi la rente que rapporte le loyer.
Ne nous laissons pas influencer par ces mesures dissuasives, investir dans l’immobilier reste un des outils idéal pour se constituer un patrimoine.
Restons attentifs à sélectionner des biens de qualité et surtout bien « situés ». L’emplacement est déterminant, et il est parfois nécessaire d’être un peu visionnaire : certains quartiers évoluent, soit de façon négative, soit aussi de façon positive en apportant une réelle amélioration du cadre de vie.
Une mesure incitative peut venir conforter le choix du bien sélectionné mais elle ne doit en aucun cas être la seule motivation d’un investissement immobilier.
Vous envisagez un investissement immobilier, nous sommes à votre disposition pour étudier avec vous l’intérêt et la faisabilité de cette opération.
Nous en profitons pour vous souhaiter, d’ores et déjà, de très agréables fêtes de fin d’année.
Rédacteur :
Madé ROULLEAU
Expert-Comptable associée
Partagez cette page