Ecrit par :
Xavier DESBONNET


1 avril 2019

Récemment, le gouvernement a évoqué  la possibilité de rétablir les contrats aidés  dans le secteur associatif.

 

La décision de supprimer ces contrats  avait été prise en considérant notamment qu’ils n’étaient pas pérennes et ne permettaient pas suffisamment la résorption du chômage, le tout en les qualifiant « de perfusions à fonds perdus ».

 

Or, la réalité du terrain est tout autre car ces postes ne répondent pas qu’à des besoins économiques mais essentiellement  à des besoins sociaux. Ils permettent de pallier à certaines carences existant au sein de nos institutions.

 

La possibilité d’avoir recours à des contrats aidés est donc souvent une nécessité pour que les associations puissent remplir totalement leurs missions sociales et trouvent les ressources humaines nécessaires à l’accomplissement de leurs projets.

 

Une fois cela dit, rien n’est fait car pour animer, faire vivre, faire évoluer une association, il faut de l’envie, du temps, de la rigueur et de la multi-compétence.

 

La direction d’une association est principalement  animée par des membres bénévoles réunis  pour défendre, protéger ou développer en faveur d’une cause.

 

Or, depuis quelques années, nous constatons sur le terrain et notamment auprès de nos clients, la nécessité de gérer, d’administrer les associations avec encore plus de rigueur eu égard aux obligations légales de plus en plus lourdes.

 

Les raisons principales sont les suivantes :

 

• baisse des dotations publiques

• exigence accrue sur les comptes rendus des actions  financées (Communes, Collectives locales, Département, Région, Etat) : besoin d’un retour sur leur « investissement ».

• ne plus confondre bénévolat et amateurisme car en effet le droit s’applique aux associations et notamment le droit du travail qui se complexifie malgré les idées reçues  (rédaction des contrats, convention collective, contentieux prud'homaux...).

 

Face à ces nouvelles règles et contraintes, n’est-il pas judicieux d’externaliser partiellement ou en totalité l’«administration» de l’association d’un point de vue comptable, social et juridique?

 

Les principaux avantages de l’externalisation sont les suivants :

 

Permettre aux dirigeants et membres de mieux de se concentrer sur leur cœur de cible

 

• Définir la stratégie et les objectifs de l’association
• Rechercher des financeurs et bénévoles
• Promouvoir les actions de l’association

 

Bénéficier d’un savoir-faire, de compétences externes pour :

 

• Etre en veille en permanence sur les droits et obligations des associations
• Mettre en place une organisation adaptée permettant le contrôle des actions  conduites
• Sensibiliser les membres du bureau à un minimum de formalisme
• Fiabiliser le traitement de l’information au sein  de l’association et notamment l’information financière

 

Gagner en souplesse et en maîtrise des coûts

 

• Prestations adaptées aux besoins réels de l’association
• Les coûts ne sont plus fixes mais variables en fonction de l’activité
• Souplesse liée à une collaboration contractuelle évolutive

 

Permettre une indépendance et impartialité dans le conseil

 

• Eviter les conflits d’intérêts  (association et membres)
• Réalisation de la mission par un Expert-Comptable, garant de sérieux et de sincérité dont les travaux sont régis par des normes professionnelles
• Absence de lien de subordination avec le donneur d’ordre : relation contractuelle claire et équilibrée.

 

Vous envisagez d’externaliser l’administration de votre association ?

 

N’hésitez pas à réaliser au préalable un audit des risques, mission pour laquelle nous sommes en mesure de vous accompagner.