Le fil conducteur de la 14ème saison du Club Trigone était cette année centré autour de l’esprit d’équipe (l’énergie collective est-elle supérieure à la somme des énergies individuelles ?).

L’énergie collective peut transcender les énergies individuelles si une ambition, un projet commun est de nature à mobiliser, à souder, à motiver.

Mais dans une société où en permanence on recherche la performance, nous avons souhaité clôturer notre saison sur le droit à l’erreur, sur les revers, sur le fait que parfois on échoue, que l’on peut se retrouver en situation d’échec.

L’échec est souvent stigmatisé dans nos sociétés latines et il fait souvent de vous un « looser ». C’est souvent vécu comme une épreuve.

Comment rebondir dans de telles situations ?

Et si l’échec était un apprentissage, une expérience qui pouvait nous rendre plus forts, plus combatifs mais aussi plus sages et attentifs ?

Bref si nous changions notre regard sur l’échec ?

Le succès n’est pas toujours au rendez-vous :

• il se mérite, 
• il est souvent le fruit d’efforts pas toujours récompensés, 
• d’erreurs de trajectoire qu’il faut corriger, 
• d’obstacles que l’on imagine insurmontables.

Et si l’échec était l’antichambre du succès ?

Et si nous acceptions dans nos sociétés le droit à l’erreur ?

Savez-vous que le lion lorsqu’il sort pour chasser échoue 7 à 10 fois avant de réussir à capturer sa proie. 85% de sa vie est un échec !

Alors qu’est ce qui fait de lui un Roi ? Certainement sa persévérance ; le fait qu’il ne renonce jamais.

Apprendre de ses erreurs pour mieux rebondir, pour mieux repartir ?

Beaucoup d’hommes politiques, d’artistes, de sportifs, de chefs d’entreprise, de managers ont connu l’échec avant de réussir.

Quand on voit le parcours de Roger Federer jalonné d’un nombre de succès considérable, personne ne peut supposer que son début de carrière a été plus chaotique et composé d’échecs qui le rendait fou de rage à en jeter sa raquette. Ces défaites l’ont construit progressivement pour faire de lui le champion que l’on connait. 

L’échec est souvent vécu somme un fléau, une humiliation, une faiblesse … mais ne peut-on pas le considérer comme un levier pour réussir ?

Merci à Robin GALHAC, professeur de philosophie à l’IPC faculté de philosophie et de psychologie à Paris qui, avec un regard bienveillant, nous a rappelé lors de la dernière réunion du Club Trigone que l’échec faisait partie de la vie et que dans les ingrédients d’une grande réussite il y avait toujours une part d’échec. 

Et oui mieux vaut toujours voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide !