LES ÉDITOS
Courant février, vous avez peut-être suivi le reportage sur France 2 “Une planète, deux mondes sauvages”.
J’aime à penser dans ce titre que le monde sauvage naturel s’oppose au monde sauvage humain, un monde tellement civilisé et urbanisé à en oublier l’essence même de notre existence.
En réalité, ce titre est la révélation de la diversité de la faune et la flore des 2 hémisphères de notre planète Terre, et cette émission pose une vérité pour nous sensibiliser : la Terre est Belle, mais la Terre est fragile.
Le réchauffement climatique est une certitude. Le recul de certains glaciers fait froid dans le dos. Et nul besoin d’aller en Arctique pour le constater.
Le niveau d'enneigement de nos montagnes françaises en plein hiver laisse penser que nous n’y skierons plus dans les 20 ans, sauf à enneiger artificiellement les pistes. Non sens écologique mais enjeux financier et économique : des emplois à sauver et une économie construite autour de cette poudre blanche.
Pourtant, malgré sa banquise qui fond et disparaît, l’ours polaire ne pleure pas. L’ours polaire s’adapte à ces changements exogènes. Il élabore de nouvelles stratégies de chasse, faisant preuve d’une intelligence remarquable. Il change son alimentation. Il résiste. Combien d’années encore ? Nul ne sait.
L’ours polaire est en quelque sorte une figure allégorique du chef d’entreprise d’aujourd’hui : s’adapter à la transformation numérique, aux évolutions technologiques, faire face à l’évolution des marchés et aux évolutions environnementales.
Sauf qu’à la différence de l’ours, le chef d'entreprise a le pouvoir d’agir sans subir : produire en France, consommer mieux, consommer local, réduire l’empreinte carbone, recycler, économiser les énergies...
Aujourd’hui les initiatives et les innovations en faveur de l’environnement semblent provenir du tissu économique plus que de la politique environnementale.
On peut alors penser que la préservation de notre planète à travers le changement des consciences passera davantage par l’Entreprise que par le Gouvernement.
L’éconologie (contraction d'économie et écologie) a le pouvoir de changer le monde d’hier.
Citons un bel exemple très médiatisé le mois dernier grâce à l'émission "Qui veut être mon associé?" diffusé sur M6.
L'entreprise lilloise "La vie est belt", recycle les pneus de vélos usagés en fabriquant des ceintures, et a de l'ambition pour aller toujours plus loin dans cette démarche éconologique !
Nous ne pouvons qu'encourager ces projets.
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