Ecrit par :
Mickaël PETITPRES


2 mars 2020

Courant février, vous avez peut-être suivi le reportage sur France 2 “Une planète, deux mondes sauvages”.


J’aime à penser dans ce titre que le monde sauvage naturel s’oppose au monde sauvage humain, un monde tellement civilisé et urbanisé à en oublier l’essence même de notre existence.

 

En réalité, ce titre est la révélation de la diversité de la faune et la flore des 2 hémisphères de notre planète Terre, et cette émission pose une vérité pour nous sensibiliser : la Terre est Belle, mais la Terre est fragile. 

 

Le réchauffement climatique est une certitude. Le recul de certains glaciers fait froid dans le dos. Et nul besoin d’aller en Arctique pour le constater.

 

Le niveau d'enneigement de nos montagnes françaises en plein hiver laisse penser que nous n’y skierons plus dans les 20 ans, sauf à enneiger artificiellement les pistes. Non sens écologique mais enjeux financier et économique : des emplois à sauver et une économie construite autour de cette poudre blanche.

 

Pourtant, malgré sa banquise qui fond et disparaît, l’ours polaire ne pleure pas. L’ours polaire s’adapte à ces changements exogènes. Il élabore de nouvelles stratégies de chasse, faisant preuve d’une intelligence remarquable. Il change son alimentation. Il résiste. Combien d’années encore ? Nul ne sait. 

 

L’ours polaire est en quelque sorte une figure allégorique du chef d’entreprise d’aujourd’hui :  s’adapter à la transformation numérique, aux évolutions technologiques, faire face à l’évolution des marchés et aux évolutions environnementales.


Sauf qu’à la différence de l’ours, le chef d'entreprise a le pouvoir d’agir sans subir : produire en France, consommer mieux, consommer local, réduire l’empreinte carbone, recycler, économiser les énergies...

 

Aujourd’hui les initiatives et les innovations en faveur de l’environnement semblent provenir du tissu économique plus que de la politique environnementale. 

 

En effet, dans le projet de loi de finances 2020, seules quelques mesures nébuleuses semblent aborder le problème de l'écologie à savoir :

> interdiction des produits plastiques à usage unique (obligation détournée facilement avec la mention “réutilisable” pour les mêmes produits)

> bisphenol A banni des tickets de caisse 

> nouveaux bonus malus pour les véhicules 

> une contribution sur les vols aériens afin de financer les investissements publics dans des modes de transport du quotidien plus propres, en particulier le ferroviaire. 

> la naissance de l’Office Français de la Biodiversité (qui n’est autre que le regroupement de l’Agence française pour la biodiversité et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage)

 
On peut alors penser que la préservation de notre planète à travers le changement des consciences passera davantage par l’Entreprise que par le Gouvernement. 


L’éconologie (contraction d'économie et écologie) a le pouvoir de changer le monde d’hier. 


Citons un bel exemple très médiatisé le mois dernier grâce à l'émission "Qui veut être mon associé?" diffusé sur M6.

 

L'entreprise lilloise "La vie est belt", recycle les pneus de vélos usagés en fabriquant des ceintures, et a de l'ambition pour aller toujours plus loin dans cette démarche éconologique !

Nous ne pouvons qu'encourager ces projets. 

 

Plus modestement, TGS France, de notre acronyme Think Global Susbtainability, s'engage également en faveur de l'environnement à travers plusieurs dispositifs :   réalisation d’un Bilan Carbone dès 2010, sensibilisation de nos collaborateurs aux éco-gestes, tri du papier. 


Les dinosaures ont disparu. Désormais, l’ours polaire survit.  Parviendrons-nous à le garder en vie ?

La question se pose, à chacun d'y contribuer, quelque soit le geste, quelque soit le projet. Il n'y a pas d'actions vaines. Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres.